1. La bise : un rituel typiquement français

Alors pour ceux qui ne connaissent pas bien la bise, c’est un geste extrêmement répandu en France. Il n’est pas rare, dans certaines régions, de faire la bise à presque tout le monde — amis, collègues, connaissances, famille… même à des gens qu’on rencontre pour la première fois ! C’est quelque chose de presque instinctif. On arrive quelque part, on dit « bonjour », et hop, une petite bise sur les joues.

Ce qui est amusant, c’est que le nombre de bises varie selon les régions. À Paris, on fait souvent deux bises, tandis qu’en Provence, on peut en faire trois ou quatre. Certaines régions comme la Bretagne ou le Nord de la France ont aussi leurs propres variations. C’est un rituel qui peut même être source de confusion pour les étrangers ou les personnes qui visitent différentes parties de la France.

Pour nous, c’est quelque chose de naturel, mais pour les étrangers, c’est souvent un peu perturbant. Ce geste implique une proximité immédiate, un contact physique qui, dans certains pays, peut être perçu comme intrusif. Pourtant, en France, c’est presque un passage obligé.

Mais ce rituel, aussi ancré soit-il, a beaucoup évolué avec la pandémie. C’est un sujet qui mérite qu’on s’y penche, surtout maintenant que les choses reviennent petit à petit à la normale.

 

2. Comment le COVID a changé nos habitudes ?

Avec la pandémie, les règles de distanciation sociale ont chamboulé beaucoup de nos habitudes, y compris la bise. Du jour au lendemain, la bise a été bannie. Plus de bisous sur les joues, fini les accolades. À la place, on a vu apparaître de nouvelles façons de se saluer : le fameux coup de coude, le poing contre poing, ou simplement un petit signe de la main accompagné d’un sourire.

Ces nouvelles formes de salutations ont été adoptées par la plupart des Français, et de manière assez naturelle. Au début, ça faisait un peu bizarre, mais on s’y est habitué. Après tout, c’était pour notre santé et celle des autres.

Ce qui est intéressant, c’est qu’avec la réouverture des lieux publics et la levée des restrictions, beaucoup de gens ne se sont pas précipités pour recommencer à faire la bise. En fait, selon plusieurs sondages, une partie importante des Français n’est pas pressée de revenir à cette vieille habitude. Certains trouvent même que ces nouvelles formes de salutations sont moins intrusives, plus respectueuses de l’espace personnel, et surtout… moins risquées pour la santé !

 

3. Les Français et la bise post-COVID :

Alors, est-ce que la bise va vraiment disparaître ? Eh bien, c’est difficile à dire. Ce qui est certain, c’est que la pandémie a poussé beaucoup de Français à remettre en question cette coutume. Avant le COVID, on ne se posait même pas la question : la bise faisait partie de la vie quotidienne, un peu comme dire « bonjour » ou « merci ».

Mais maintenant, après des mois de distanciation sociale, on se rend compte que la bise n’est peut-être pas aussi indispensable qu’on le pensait. Pour beaucoup, la pandémie a été l’occasion de découvrir d’autres façons de se saluer, et ces nouvelles méthodes sont souvent jugées plus pratiques, moins contraignantes.

Je pense qu’on est dans une phase de transition. Certaines personnes ont déjà recommencé à faire la bise, surtout dans des contextes familiaux ou très amicaux. Mais pour d’autres, la bise reste un geste qu’ils évitent, soit par souci de sécurité, soit simplement parce qu’ils ont pris goût à cette nouvelle distance sociale.

 

4. La bise et moi : un soulagement personnel :

Alors, là, je vais vous faire une petite confession. Je suis vraiment contente que la bise se fasse moins depuis le COVID. Je dois l’avouer, je n’ai jamais été fan de ce rituel. Pour moi, la bise a toujours été un geste un peu trop intrusif, surtout avec des personnes que je ne connais pas très bien.

Je me souviens de ces moments où, dans des grandes réunions familiales ou professionnelles, je devais faire la bise à 20 personnes d’affilée. C’était presque devenu automatique, mais franchement, sans grand plaisir. Il y a un aspect un peu forcé dans ce geste, qui ne me convenait pas toujours. C’est ce contact physique immédiat, parfois avec des gens qu’on connaît à peine, qui m’a toujours paru un peu envahissant.

Alors quand la pandémie est arrivée et que les gestes barrières ont imposé une certaine distance, j’avoue que ça a été un petit soulagement pour moi. Fini les bises forcées, plus besoin de se demander si on doit ou non faire la bise à une personne que l’on voit pour la première fois. Personnellement, je trouve que c’est beaucoup plus agréable de simplement saluer avec un sourire ou un geste de la main, surtout quand on n’a pas forcément envie de ce contact physique.

 

5. La bise va-t-elle survivre ?

Pour conclure, je pense que la bise ne va pas totalement disparaître, mais elle risque de devenir plus rare. Ce geste, si emblématique de la culture française, est en train de se transformer. Peut-être qu’on la réservera à des moments plus intimes, des rencontres plus proches, et qu’on continuera à utiliser des salutations plus distantes dans des contextes professionnels ou avec des inconnus.

Les gestes barrières ont laissé une empreinte durable sur notre façon de vivre et d’interagir. Beaucoup de Français ont pris conscience que la bise n’est pas un geste aussi anodin qu’il n’y paraît. Entre le risque de transmission de maladies et le besoin de respecter l’espace personnel des autres, il est possible que cette coutume devienne beaucoup moins courante.

Alors, le COVID a-t-il tué la bise française ? Peut-être pas complètement, mais il l’a certainement mise à l’épreuve. Personnellement, je suis bien contente de ne plus avoir à la faire systématiquement, et je pense que beaucoup de gens partagent ce sentiment. La bise deviendra peut-être un geste plus rare, réservé à des moments spéciaux. En tout cas, on verra bien ce que l’avenir nous réserve !